Bonjour à tous !
Ce soir, la magie de noël régnera dans les familles, de fabuleux repas seront dégustés, des cadeaux et de l’amour seront échangés…. Mais ! Le réveillon de noël ne serait pas ce qu’il est sans dégustations de thés !
Alors ce matin, en me levant, j’ai décidé de me faire un des échantillons que m’a envoyé Sophie de Shan Yun Cha (vous savez, dans cet article)
Mon choix s’est porté sur le Dong Ding… J’ouvre donc l’échantillon. Les perles sont bien grosses, pas de doute, les feuilles vont être superbes et grandes. La douce odeur fraîche du Dong Ding s’en dégage doucement.
Je décide de l’infuser au kyusu. Pour les personnes qui ignorent ce qu’est un kyusu, c’est aussi ce qu’on nomme le poelon japonais. Il s’agit d’un type de théière, le plus souvent en terre glaise, qui est reconnaissable notamment par sa poignée latérale. Le filtre est intégré directement au niveau du bec, à l’intérieur du kyusu. Il est parfois en acier maillé ou fait partie intégrante de la théière et est donc en terre.
Les avantages du kyusu sont dans un premier temps sa grande ouverture au niveau du couvercle, qui permet de facilement y manipuler le thé, même une fois infusé mais aussi d’offrir une belle infusion puisque les feuilles ont tout l’espace possible pour développer leurs arômes et permet aussi facilement de faire plusieurs infusions grâce à sa petite contenance. Pour finir, le confort pour servir n’est pas négligeable ! Le geste est selon moi plus naturel pour le bras et pour les personnes comme moi qui ont une faiblesse au poignet, ce n’est pas anodin ! Et en plus… C’est joli 😛
Attention cependant, comme toute théière en terre, c’est une théière dite « à mémoire », il faut donc lui dédier un type de thé uniquement !
Personnellement j’avoue y faire à la fois mes verts japonais et mes oolong faiblement oxydés…
Bref, revenons à nos oolongs !
Une fois en tasse, une belle liqueur or comme toujours. Puis en bouche, une attaque végétale bien marquée, soutenue par une note amandée. En arrière plan, le côté légèrement beurré qu’on retrouve souvent dans cette famille. Et toujours le petit détail que j’aime chez mes Dong Ding, une pointe de fraîcheur qui vient culminer sur le haut de la langue et une texture veloutée très appréciable qui offre également une très bonne longueur en bouche et une légère persistance même plusieurs minutes après la fin de la tasse.
Je dois malheureusement partir travailler, je n’ai pas pu m’en faire une seconde infusion mais j’ai chargé mon compagnon de la faire pour lui et de me faire un retour ;). Et puis fort heureusement, il me reste encore de quoi m’en faire une deuxième dégustation !
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Ce soir, pour le réveillon, ce sera sûrement un thé parfumé afin de plaire au plus grand nombre dans la famille. J’ai pensé au Vive les Fêtes de Palais des Thés dont je vous parlerai prochainement.
D’ici là je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes et de passer un bon moment avec vos « loved ones »
À très bientôt !